Siège social :
Cie. trazo
59 Avenue Simon Bolívar
Chez Mme Senor
75019 Paris
contact : compagnietrazo@gmail.com
Résumé
Depuis sa création en 2015, la Cie. trazo (association loi 1901) propose des spectacles qui articulent le théâtre et la danse, dans une perspective plurilingue et interculturelle, fondée sur la traduction de textes et la collaboration entre artistes de différents pays. Après la mise en scène des Cérémonies pour comédiens désespérés/Ceremonias para actores desesperados, triptyque de monologues du Cubain Abilio Estévez –Santa Cecilia (2012, 2018), Le nain dans la bouteille/El enano en la botella (2014) et Freddie (2015)–, la Cie. trazo collabore avec l’artiste vocal et performer Lou Robinson dans son seul.e en scène RÍO (2017). En 2024, le répertoire de la compagnie s’enrichit avec la création de Dédalo, adaptation théâtrale d’un roman du Colombien Camilo Bogoya. À présent, l’équipe travaille dans le développement d’un projet entamé en 2021 : la création de Dear Rita, une pièce pour trois comédiennes, à propos des tournées de Josephine Baker à La Havane.
Débuts
Les activités de la Cie. trazo sont le prolongement d’une première collaboration entre la comédienne Linnett Hernández et le metteur en scène Ivan Jimenez dans la création de Santa Cecilia, le 18 mai 2012, à l’École Normale Supérieure (ENS)-rue d’Ulm, à Paris. Cette manifestation artistique a été organisée par Audrey Aubou et Gersende Camenen, dans le cadre d’une journée d’études en hommage à l’écrivain Abilio Estévez. À ce moment-là, le théâtre en espagnol avait une place considérable dans la vie étudiante de l’ENS-PSL. Entre mars et juillet 2012, sous la direction artistique de Salomé Roth, en collaboration avec Agnès Curel, un groupe d’étudiant.es s’implique dans la mise en scène de Ruandi (1977 ; 1981 pour la création), texte du Cubain Gerardo Fulleda León qui aborde le thème de l’esclavage pour un public enfant. En juillet 2012, sous le nom de Miradas Cruzadas (Regards croisés), ce collectif joue la pièce à Cuba, en présence de l’auteur. Quelques mois plus tard, Ruandi est représenté à Paris, au Centre Censier de l’Université Paris 3 (décembre 2012) et au Théâtre de l’ENS (février 2013).
Pour donner une continuité à ce type d’initiatives, Ivan Jimenez, alors lecteur d’espagnol de l’ENS, ouvre un atelier de théâtre en espagnol : entre décembre 2012 et avril 2013, dix étudiant.es de l’ENS et des universités parisiennes [1] collaborent dans la mise en scène de L’Homme inhabité/El hombre deshabitado (1931), de l’Espagnol Rafael Alberti. La pièce est représentée les 25 et 26 avril 2013, à l’occasion de la journée de la langue espagnole, dans un programme qui inclut également deux représentations de Santa Cecilia. Grâce à ces échanges artistiques et amicaux, le souhait de mettre en scène les deux autres monologues du triptyque d’Abilio Estévez s’est concrétisé : d’abord, El enano en la botella/Le nain dans la bouteille, avec Marie Astier, Leslie Cassagne et Agnès Curel ; ensuite, Freddie, en collaboration avec Jean Massé et Allan Périé.
Ce travail a été possible grâce au soutien régulier du Département d’Histoire et Théorie des Arts (DHTA) de l’ENS-PSL. Nous remercions sincèrement ce département, ainsi que les ami.es qui nous ont généreusement aidé.es et accompagné.es tout au long de ce cheminement.
[1] Marie Astier, Riccardo Barontini, Leslie Cassagne, Cécile Chapon, Agnès Curel, Guillaume Fraux, François Maurisse, Margot Neyret, Mathilde Remignon et Salomé Roth.
