monologue de Abilio Estévez
avec Linnett Hernández Valdés
mise en scène : Ivan Jimenez
traduction : Audrey Aubou et Laure Gauzé
durée : 1h15
teaser santa cecilia
Santa Cecilia est le premier monologue du triptyque Cérémonies pour des comédiens désespérés (Ceremonias para actores desesperados, 2004), du Cubain Abilio Estévez. Inspiré de la patronne des musiciens, son personnage prête sa voix à une mémoire sensorielle de la Havane : odeurs, lumières, saveurs… Elle demeure au fond de la mer, lieu de transit entre le monde des morts et le monde des vivants. Elle déambule dans l’espace intime de son salon et revisite chacun des âges qu’elle a traversés de son vivant. La musique y est sa meilleure compagnie… À commencer par la chanson de Manuel Corona, qui donne son titre au monologue. À entendre parler Santa Cecilia, figure tutélaire du temps, on dirait que rester ancrés dans les souvenirs est aussi une façon de mourir.
… « La mort a cet effet, nous faire aller de mirage en mirage. Vous autres, vous devez le savoir aussi bien que moi : la mort, ce ne sont pas ces ténèbres dont on a nous a parlé : c’est marcher bêtement au fond de la mer, pour toujours, en croyant aux fantasmes. Et puis du sable. J’en arrive à croire que la mort c’est pareil que la vie »…
Crée le 18 mai à 2012 à l’École Normale Supérieure-rue d’Ulm, en salle Dussane, en présence de l’auteur.
Prochaines représentations
29 et 30 septembre 2022, Théâtre de Nesle, Paris 6e.
Dernières représentations
12 octobre 2019, La Maison du Passeur, Ris-Orangis.
6 avril 2019, théâtre en appartement (chez J. Blanche), Paris 12e.
24 mars 2019, théâtre en appartement (chez S. et P. Moreau), Meaux.
24 novembre 2018, création de la nouvelle mise en scène, cie. Les Champs du possible (chez C. Zalamansky), Paris 6e.
Création 2012
Reprise 2012 (théâtre en appartement)
© Vanessa Hiblot