Création 2012, 2018
En espagnol et en français
1h15
monologue d’Abilio Estévez
avec Linnett Hernández de Montgrand
mise en scène : Ivan Jimenez
traduction : Audrey Aubou et Laure Gauzé

Inspiré d’une chanson de Manuel Corona en hommage à la patronne des musiciens et musiciennes, Santa Cecilia est le premier monologue du triptyque Cérémonies pour comédiens désespérés /Ceremonias para actores desesperados (Tusquets, 2004), du dramaturge cubain Abilio Estévez. Son personnage prête sa voix à une mémoire sensorielle de la Havane : odeurs, lumières, saveurs… Elle demeure au fond de la mer, lieu de transit entre le monde des morts et le monde des vivants. Elle déambule dans l’espace intime de son salon et revisite chacun des âges qu’elle a traversés, depuis l’enfance jusqu’au présent où elle est devenue un fantôme. La musique y est sa meilleure compagnie… À entendre Santa Cecilia, figure tutélaire du temps, on dirait que rester ancré.e.s dans les souvenirs est aussi une façon de mourir.
… « La mort a cet effet, nous faire aller de mirage en mirage. Vous autres, vous devez le savoir aussi bien que moi : la mort, ce ne sont pas ces ténèbres dont on a nous a parlé : c’est marcher bêtement au fond de la mer, pour toujours, en croyant aux fantasmes. Et puis du sable. J’en arrive à croire que la mort c’est pareil que la vie »…
Création 2012
Santa Cecilia a été créé le 18 mai 2012 à Paris, à l’École Normale Supérieure (ENS)- rue d’Ulm, en salle Dussane, en présence de l’auteur, dans le cadre d’une journée d’études sur l’œuvre d’Abilio Estévez, organisée par Audrey Aubou et Gersende Camenen, en partenariat avec l’ENS, l’Université Paris IV‐Sorbonne, l’Université de Nice et la maison d’édition Tusquets.



Santa Cecilia au 142 Boulevard de Magenta (2012), Paris 10e (théâtre d’appartement)


Santa Cecilia au Studio Miami (2018), La Courneuve

© Didier Dutour
Représentations passées
12 octobre 2019, La Maison du Passeur, Ris-Orangis.
6 avril 2019, théâtre en appartement (chez J. Blanche), Paris 12e.
24 mars 2019, théâtre en appartement (chez S. et P. Moreau), Meaux.
24 novembre 2018, création de la nouvelle mise en scène, cie. Les Champs du possible (chez C. Zalamansky), Paris 6e.